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Protéger les écoles et lieux sensibles de l’épandage de pesticides

A l’initiative de l’association «Générations Futures», l’Assemblée Nationale a adopté un amendement du gouvernement dans le cadre de la loi d’Avenir Agricole qui impose une distance sans pulvérisation de pesticides près des écoles et lieux sensibles.

Logiquement, les restrictions d’épandage devraient être étendues à tous les riverains de zones agricoles.

«Générations Futures» œuvre depuis des années pour dénoncer l’impact des pesticides sur la santé et l’environnement.

Sous la pression d’un syndicat agricole (FNSEA) sous la coupe de lobbys agricoles, les agriculteurs refusent toute réglementation restreignant l’usage des pesticides.

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L’agriculture chimique tue l’agriculture

Les agriculteurs sont-ils conscients que les méthodes de production chimique mènent vers une impasse ? L’usage intensif des pesticides et d’engrais non organiques va, à la longue, tuer la production agricole.

Les terres agricoles et tout l’écosystème se meurent. Un sol normal devrait grouiller de vie. Non seulement les organismes et micro-organismes du sol ne reçoivent plus de nourriture, mais ils sont, en plus, agressés et tués par les herbicides, insecticides et fongicides.

Après avoir pollué l’air, les pesticides polluent la terre et finiront par polluer l’eau.

Parmi ces insecticides, les néonicotinoïdes, largement utilisés, agissent sur le système nerveux central des insectes nuisibles et insectes utiles.

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Déclin des abeilles et autres pollinisateurs

Il est reconnu que les néonicotinoïdes ont des effets désastreux sur les colonies d’abeilles (voir par exemple l’étude à paraître à l’été 2014 dans la revue «Environmental Science and Pollution Research»).

Ces insecticides présentent aussi une toxicité certaine pour les mammifères.

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L’avenir, c’est le «bio»

Pour éviter la mort des terres agricoles et l’empoisonnement général, on ne peut rien attendre des autorités qui sont sous la coupe de l’industrie chimique et autres lobbys agricoles.

Il n’y a que le consommateur qui peut changer cela en n’achetant que du «bio ».

Le «bio», c’est cher va-t-on rétorquer. Manger sainement est à la portée de tous. Il suffit aussi de consommer intelligemment.

Pour bien vivre, nous devons tous faire un petit effort.

Notre santé et la survie de la planète n’ont pas de prix. Ce sont nos biens les plus précieux.

René BICKEL –  Juillet 2014

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